22 juin 2017

School Days - La bonne petite... Romance ?

Après plusieurs mois de recherches intensives, suivis de nombreuses tentatives désespérées pour trouver le moyen de faire monter SpringRoll au sommet de la famegame, j’ai enfin trouvé LE nouveau format qui va révolutionner le monde de l’écriture.  

     En fait non, je n’avais juste plus le temps d’écrire. LOL. Mais j’ai quand même un nouveau format, parce-que voilà sinon on ne s’amuse plus à force de toujours faire la même connerie, ne plaît-il point ? Bien évidemment qu’il plaît-il. L’anime qui va suivre va être le parfait cobaye pour ce tout nouveau genre d’écriture qui n'est pas si nouveau que ça, et maintenant ÇA VA SPOIL YA QUOI. J’introduirai une partie spoil, et je préviendrai EN GRAS ET EN GROS le début de cette dernière, ne vous inquiétez pas.

School Days


School Days
est un anime qui date de 10 ans, pour les pas doués des mathématiques, il y a 10 ans on était en 1984. Croyez mon calcul, j’ai fait prépa, lol. Il en existe une version visual novel (sous forme de jeu) et une version manga papier. La vieillesse de cet anime se fait légèrement ressentir, surtout sur le point de la qualité graphique et du character design (chara design pour les intimes, CD pour… bah pour personne). Cependant il est tout à fait possible de le visionner sans avoir à vomir des yeux de nos jours, pour vous dire, c’était tellement pas super moche que j’en ai eu une érection pendant 42 secondes. 42, comme la réponse à l’univers. Ma bite est la répon… Bon OK j’arrête.
    Si je devais piocher parmi les nombreux genres existants je dirais… romance, amitié, hmmm tranche de vie ? Et une pointe de comédie, Audrey va encore me traiter de fragile parce qu’il faut savoir que je me nourris de Slice Of Life en ce moment (NEW GAME J’ATTENDS TA SAISON 2, LOVE). Du coup vu qu’on part sur une bonne petite romance tranche de vie, autant commencer par introduire les personnages ne croyez-vous pas.

    Sur l’image ci-dessus, on nous présente 5 personnages féminins et je vous le dis tout de suite : sur les 5 il y en a 3 dont on s’en BAT les couilles. Bon OK, 2 et demi. Il y aura tout au long de School Days une compétition amoureuse entre Sekai Saionji, qui est celle avec la bouteille de… jus d’orange à la main en premier plan, et Kotonoha Katsura qui est la bolosse qui ne sait pas ouvrir un paquet de chips derrière. Et le dernier demi c’est qui ? C’est Setsuna Kiyoura, celle qu’est pas contente derrière Sekai mais elle se barre à un moment du coup c’est pour ça que voilà, balec frr.
    Et là, vous vous demandez où est la romance là-dedans, il n’y a que des filles. Hé ben c’est parce-que C’EST UN PUTAIN DE YURI MON GARS, NON JE RIGOLE (Yuri c’est un manga/anime lesbien). Le dernier membre de ce triangle amoureux n’est personne d’autre que Makoto Itou, un jeune lycéen un peu débile, même “un peu” beaucoup débile en fait, qui n’a jamais eu de chance en amour. Ce dernier flashera sur Kotonoha, fille très timide, beaucoup, beaucoup TROP timide mais qui a des gros seins donc ça passe.  





  Halala le fan service… Il se fera finalement aider par Sekai, à la personnalité quasi totalement opposée à celle de sa rivale qui, en fait, l’aime aussi (c’était un peu du spoil mais si tu ne le remarques pas dès l’épisode 2 t’es nul #Clelia). Je ne vous montre pas d’image de Makoto, finalement c’est un personnage lambda ressemblant à un figurant d’un tout autre animé. Bon bah, voilà c’est à peu près ça.

    Est-ce que je me suis réellement noyé dans le slice of life au point de tomber sur un anime au scénario aussi pauvre. Oui, mais pas tout seul, on m’en a parlé et on m’a dit une chose : ta gueule et regarde la fin. Et effectivement, la fin vaut toute la souffrance de l’attente. Enfin… c’est quand même 9 épisodes d’attentes, 9, sur DOUZE. Donc si la patience te fait défaut, je peux comprendre que tu puisses te barrer au 4ème épisode sinon tu fais comme moi, tu prends ta main, ta souris, barre de recherche, tu tapes pornh… non c’est pas ça. Tu prends ta main, ta souris, et tu défiles minute par minute et t’arrêtant quand tu juges que le moment est intéressant. It worked #BenApproved.
    Il y a quand même un petit quelque chose qui change de la romance d’animé classique : au lieu de se retrouver avec deux (ou plus) personnages qui vont simplement apprendre à s’aimer tout en restant les mêmes du début jusqu’à la fin, les personnages de School days subissent une réelle évolution qui ne concernera pas que leurs vies amoureuses et ce jusqu’à leur mort, c’est pas moi qui dit c’est l’anime.

    Au final, School days c’est quoi ? Finalement, School Days ce n’est qu’une fin, mais une bonne fin. Si vous vous intéressez à ce genre, ne soyez pas surpris de voir ce nom apparaître un peu partout, parce-que, même si il y a 9 épisodes assez abrutissants, capables de ramollir votre cerveau jusqu’à le faire sortir de vos tétons, sachez que

    vous n’êtes pas prêt.       

C’EST GRAS ET C’EST GROS (ça veut dire que c’est du spoil)
School Days

    OK donc t’as accepté de te faire spoil, OK je vois que t’as pas les COUILLES de te faire violer ta patience pendant 9 épisodes, pourtant je l’ai fait et ma patience va très bien aujourd’hui.

    Certes, School Days est une romance, un triangle amoureux, *AHEM* pardon, une tripyramide à base tetrahexagonale amoureux (cherchez pas ça n’existe pas) et même une petite comédie/ecchi. Et avec ça vous avez vraiment cru qu’on pouvait avoir de bonnes fins ? Oui on le peut, mais plus haut quand je disais “Si vous vous intéressez à ce genre” je ne parlais pas de simples bisous, ça serait trop facile, je parle d’un genre psychodramatique, sentimentalement horrible et moralement choquant, surtout pour les jeunes regardant ça, ne se doutant de rien à cause de ces 9 longs épisodes de bisounours, et ça peut toucher tout le monde.

    Personnellement, on m’a dit “regarde le, la fin est vraiment bien” et clairement je ne m’attendais pas à que ça se termine à l’eau de rose, ça devait se finir comme ça. Mais mais mais. Il y a dix ans, quand School Days était diffusé à la télévision japonaise et sur les simulcasts (si c’était des simulcasts à l’époque) du reste du monde, épisode par épisode, cette fin qui était inconnue avait complètement le potentiel de marquer au fer rouge une très large population de téléspectateur.
    Vous vous demandez pourquoi je classe tout ça dans du spoil ? Bah c’est plus drôle de le regarder sans rien savoir là-dessus, imbécile va. Si je l’avais regardé pour le fun sans aucune le concernant dessus je pense qu’il m’aurait bien plus marqué. C’était comme Your Name, j’ai vu tellement d’avis sur ce film parce qu’il est sorti TROP TARD en France que je m’attendais à trop de trucs et quand je l’ai vu une première fois, bah voilà quoi. Bon ça ne m’a pas empêché de le voir 3 fois (peut-être plus dans le futur) parce-que finalement c’est un excellent film, mais je ne suis pas là pour en parler.

    Et du coup, Ben, la fin c’est quoi ? Ha tu veux vraiment aller jusque-là ? Bon bah j’introduis un nouveau spoil alert alors.

SPOIOIOIOIOIOOIIIL